Catharsis de l'insomniaque

Ne vois-tu pas cette tristesse, rompant doucement mon cœur, suinter sur ton corps, d'un écoulement de feu ?
Le sais-tu ? Ton image est la succession hantée de tous les désirs que ton ombre lascive envahit.
Fleur mellifluente dont l’éclat du sourire absorbe la clarté du monde, et dont le parfum nourrit le sentiment de l'amertume.
Tu es si loin. Parfois, lorsque je tends mon esprit vers l’horizon, je ne ressens que le vide qui nous sépare et non ton être que j’ai cru pourtant affleurer. Alors même que je songe, murmure au creux de mon oreille, tel cauchemar que je ne puis l’entendre.

Comment ?! Comment étouffer cet effroyable silence qui hurle à l’esprit son sens…

Telle pensée rebondit inlassablement envers et contre la succession des jours, Telle impression s’enveloppe de la plus vive inquiétude et du plus noir mensonge et, se déchirant entre deux consciences -la monotonie et la tristesse-, je recueille au creux de mon corps la profondeur de ton absence.
Mais enfin, quand je crois m'emparer de ton souvenir maladif, un affreux bourdonnement jaillit et, de l’abyme emporte ton beau visage trois fois abhorré

Le manque de sommeil provoque de graves troubles nerveux

Bon, je pensais qu'entre nous c'était pourtant clair mon chou... [rho, vous avez vu le gentil petit renne ?]

Fête du somnambulisme II

Je rêve éveillé, souvent d'une seule pensée. Celle-ci est si vaste et si abyssale que je m’y essouffle. Quand je veux reprendre ma respiration, un parfum chasse toutes les autres sensations. Et puis voilà, c’est toi, toi et encore toi. Je suis las, on ne se comprend pas on y arrive pas. C’est épuisant de ressasser toujours la même chose. Pourtant tu es toujours en moi, je n’arrive pas à m’en défaire… Rien ni personne ne peut me faire oublier qui tu es. Je repense machinalement à ton odeur, à tes yeux, à ta peau, à ton corps et je gémis, car je ne peux retenir la douleur qui accompagne ces terribles pensées.
...
Au croisement de la rue, je la vis. Elle marchait une rue plus loin. Je ne la distinguais qu’à moitié (instant fugace de souffrance où chaque seconde passée est autant de chance pour que mon cœur cesse de battre). Sa chevelure serpentine se balançait nonchalamment dans un va et vient incessant, presque hypnotique. Ses pas pouvaient être réguliers, à vrai dire je ne m’en souviens plus. Je m’abreuvais à ses yeux profondément malades.
...
Elle furetait partout, à la recherche de mes moindres petits secrets. Emus par tant de grâce et de beauté, je balbutiais, trop émerveillé par cette créature sortie tout droit de l’improbable.

Qu'est-ce que ça donne quand notre idéaliste préféré a un peu trop fumé? Si vous voulez un échantillon de délire tout à fait dingue, lisez plus haut!!!
Non, sans blague: mais qu'est-ce qui t'as pris???!!

On pourrait peut-être se cotiser pour lui acheter des somnifères? (j'aurais bien proposé une analyse, mais je doute qu'on ait assez d'argent).

Non mais non c'est pas bien de se moquer de la création vespérale, ça se trouve dans cinq ans quand ce sera un écrivain connu et qu'il fera semblant de nous avoir jamais rencontrés parce qu'on l'a trop maltraité, on s'en mordra les doigts!

Comment peut-on être aussi bizarre? ça me dépasse.. jsuis d'accord jessica faut l'aider lol

Cet espace est un forum, pas un journal intime.
C'est de l'exhibition, là, Benjamin.
N'importe quoi.

Je ne me suis pourtant pas encore montré tout nu, je ne comprends pas

(tu sais bien qu'il y a une distinction entre le sujet-empirique et le sujet-auteur etc blblblblblbl )

zut, je viens de voir ma photo, je suis désolé, je le suis presque (nu)

rhooo, personne n'a fait la remarque...benjamin a des cheveux sur cette photo!
bah, moi jtrouve ça pas mal ce que tu écris...euh non, ça m'épate, bien sûr! j'attends le prochain épisode..

C'est pas pour t'embêter (si un peu j'avoue) mais qui a écrit ça?


"il n'y a pas rupture rentre le sujet empirique et le sujet du récit (ou du poème)."

(cf pierre, dsl ya pas de requin)

Et alors, je n'ai pas le droit d'être hypocrite (ou ironique) dans cet article ?

On a tous un rêve enfoui en nous
Qui fait qu'on se lève et tient debout
Une envie soudaine de crier "je t'aime"
On a tous un jour voulu briser nos chaînes

Puisqu'on se ressemble comme un seul être
Il est temps d'apprendre à se connaître
Pour te faire comprendre
Tu as bien le droit
De te faire entendre
D'ici-bas

{Refrain:}
Paix sur la terre
Paix dans nos coeurs
Que l'univers reprenne en choeur :
Paix sans frontière
Paix sans couleur
Que tous espèrent
Des jours meilleurs

De cette planète où tout commence
Nous ferons renaître l'espérance
Il n'y a pas de route qui ne vaille la peine
Et n'ont pas de doute ceux qui s'aiment

{Refrain, x2}

Que notre amour inonde
Notre monde

{Refrain, x3}






Frederic François qd tu nous tiens... (ne me demandez surtout pas comment je connais cette chanson)

différence entre l'écrivain et l'être empirique certes, toutefois quelque chose me dit que c'est le même BK que l'on retrouve dans la basse vie de tous le jours que dans ce poème élevé.

Ce ne sont pas des alexandrins, hein, ça n'a rien de très sérieux, c'est juste pour rassurer et conforter l'opinion qu'a B.Bokobsa de moi ^__^

Dieu ! Je ne suis pas très pieux, sachez-le madame !
Jamais je n’eus à douter de votre bonté !
Et même si vous me quittez déshonorée
Je vous demande l’absolution de mon âme.

Mais le saviez-vous ? L’ingénu est plein de vice
Et parmi eux celui de plaire aux belles dames.
Or, si par hasard, je suis tombé sur vos charmes,
Je me tairai faute d’écrire ce délice.

Pourquoi voir en moi ce triste et sombre rêveur ?
Après tout, ai-je le faciès d’un menteur ?
Si je me suis appesanti avec paresse

Sur votre corps, et osé quelques maladresses,
Ce fut pour infuser un peu de ma passion
Et savourer avec soin ma rédemption.

Benjamin, on te trouve... étrange... (réponse de Lola: non, il est marrant, attends...)

Halte-là, blonde Mathilde, cesse-donc de flatter Benjamin en écrivant EXACTEMENT ce qu'il cherche à te faire écrire. Ca lui rend la tâche plus facile. Attendons encore un peu. M'est avis qu'il ne va pas tarder à s'offenser tout seul.
Tout ceci bien sûr, sans animosité aucune, ni contre Mathilde, ni contre Benjamin, mais si attaque il y a je pourrai toujours arguer de cette fameuse rupture bla bla bla... ( etc, comme dirait l'autre ).
Et je terminerai par ceci :

Parti Socialiste : Beanjamin, maintenant qu'on a tous bien compris 1 : que tu avais eu les cheveux longs 2 : que tu FUMAIS ( bel exemple pour nos cadets Jacques et Jessica ) ; je me demande ce que tu vas inventer...

lol, Florence, j'ai bien peur que tu ne tomberas jamais sous mon charme, c'est une fatalité...

bah t'inquiète pas benjamin, ça commence toujours comme ça...!

Benjamin a les cheveux longs, il fume, il boit.. Benjamin est un grand garçon, qui brave les interdits. Et en plus il écrit des sonnets ! Mon Dieu... Il ne manque plus que l'album sous le bras.
Je plaisante, mon enfant, en vrai c'est adorable.
Sinon, je sais que tu es Alsacien, mais fais gaffe avec la bière, tu vas attraper une phlébite. Et préviens-nous, quand tu décides de faire carrière dans la chanson !

Avec Florence, ça casse fort... Remarque, BK le mérite, qu'il fasse lire un peu son poème à Mme Biard, qu'elle le félicite d'avoir "écrit ce délice" hahahahaha

Non, Florence est subtile, je ne me vexe pas. Au contraire c'est un plaisir de lui répondre.
Pourquoi me vexerais-je aussi ? Je me fous complètement de ce qu'il y a marqué là, et de ce que j'ai moi-même écrit, puisque au moment où j'ai posté ces choses, je les ai détachées de moi (d'où, au départ, catharsis...Bref).

Au fait, je voulais savoir s'il y avait tjs cette petite visite de prévue au musée de Paris que la Mme Delattre nous avait vivement conseillé et que Florence proposait d'organiser collectivement ? Si oui, quand et à quelle heure ? (Désolé Florence, je n'ai pas noté les infos de la petite feuille et, d'ailleurs, je ne sais pas si c'est encore d'actualité).

Le tout c'est d'aimer les fleurs.

Vérité tellement magnifique qu'on ne sait plus quoi écrire derrière... Merci Agnès!
(Flower power! ;-) )